Hier, j’ai réalisé plusieurs choses sur la spécificité de mon offre suite à deux longues conférences téléphoniques avec des client·e·s…
La méthodologie que je déploie pour mettre en œuvre des supports de communication et des identités graphiques solides et pérennes est aussi une super occasion de parler avec mes client·e·s des choses qui me passionnent : ce qui les anime, comment et pourquoi illes font les choses.
Le processus et le résultat de cette enquête leur est généralement très profitable : illes obtiennent un nouveau regard distancié sur leur activité, un regard à la fois sensible et organisé.
Ce genre de travail, qui me différencie vraiment de la majorité des graphistes, ne peut se faire que dans le temps long car il faut prendre le temps de l’enquête, puis du prototypage, et je ne sais jamais à l’avance ce que je vais trouver.
C’est donc un processus qu’on s’offre dans un moment de transformation, de mutation de son activité, pas au moment de la création. À un moment où les entrepreneureuses ont davantage les moyens de payer les services d’un·e graphiste et où illes ressentent moins le besoin comme urgent (« il me faut un logo : j’en ai besoin pour ma signature mail ! »).
Travailler dans de telles conditions pourraient être un critère important pour choisir mes missions à venir : dire non aux dates-limite, s’autoriser plusieurs mois de travail, planifier ces moments d’introspection pour la saison suivante plutôt que tout de suite.
Si ça se vérifie, c’est une réponse intéressante à moyen/long terme à mon problème de surcharge de travail, et au besoin de résilience de mon activité.
Mots clefs : miroir tendu, introspection, analyse, portrait, accompagnement, temps long.
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