Staying on the sidelines

🇫🇷 Hier, vers 11h, alors que je devais commencer à bosser sur la version 2019 du plan de Blendwebmix, mon attention a été attirée vers le chat de la conférence. L’équipe avait posté mon affiche avec les deux versions pour la baseline et demandait aux adhérents de se positionner sur la baseline. Il y a celleux qui s’en sont tenus à cette consigne et celleux qui on commencé à parler de l’affiche et du message global, parfois sans prendre de gants. Il en ressortait que la problématique choisie par le comité éditorial était mal comprise (ou mal acceptée).

L’affiche a donc été critiquée tous azimuts : l’une trouvait mes personnages stéréotypés (malgré toute l’attention que je porte à ce sujet), un autre trouvait l’affiche trop sombre par rapport à la notion d’espoir portée par le titre, une autre critiquait les couleurs… Tout ça sans avoir d’éléments sur les parti pris de l’affiche, c’est à dire les raisons pour lesquelles on en était arrivés à cette version finale.

J’ai commencé par essayer d’argumenter sur un des retours, puis j’ai du me forcer à arrêter : 1) il n’y avait pas de moyen facile et rapide de régler cette situation 2) je n’était pas responsable de cette situation 3) j’avais du travail à faire. Mais ça n’a pas été facile ! J’ai du me faire violence pendant près de 2h pour concentrer mon attention sur le sujet sur lequel je devais avancer.

J’étais déjà contente de ne pas avoir plongé dans la mêlée : j’avais suffisamment de recul. Mais je me suis fait la réflexion que c’était un petit aperçu de ce que pouvait être Twitter, où dès que quelqu’un a un peu de notoriété, ce qu’ille fait et dit est livré en pâture à des milliers de gens qui n’ont pas tous les éléments, qui ne sont pas forcément bien disposés ou bien intentionnés. ça m’a rappelé que je n’étais pas équipée pour ça et que je n’avais pas envie de l’être.

🇺🇸 Yesterday, around 11am, when I had to start working on the 2019 version of Blendwebmix’s plan, my attention was drawn to the chat of the conference. The team had posted my poster with 2 versions for the 2 baseline options, and asked members to choose the baseline. Some stuck to that instruction and some began to discuss the poster and the global message of this year edition… It emerged that the issue chosen by the editorial board was poorly understood (or poorly accepted).

The poster was therefore criticized in every direction: one found my characters stereotyped (despite all the attention that I dedicateto the subject), another found the poster too dark compared to the notion of hope carried by the title, another criticized the colors … All that without having any elements on the core concepts of the poster, ie the reasons for which we had arrived at this final version.

At first I started to argue on one of the feedbacks, then I had to force myself to stop: 1) there was no easy and fast way to resolve this situation 2) I was not responsible for this situation 3) I had work to do. But it was not easy! I had to struggle for nearly 2 hours to focus my attention on work.

Still, I was happy I did not get into the fray: I was able to step aside. But I thought it was a little glimpse of what Twitter could be like, where as soon as someone has a little notoriety, what is done and said is delivered to thousands of people, which are not necessarily well informed, well disposed or well intentioned. It reminded me that I was not prepared for that and that I did not want to be.