Chères Julie et Grany

Hier c’était jeudi et il faisait beau ! Ces jours sont rares et ils tombent aussi rarement le week-end… Comme je n’avais pas de rendez-vous professionnels l’après-midi, Tudi et moi sommes parti·e·s en goguette…

Sur les conseils de Mona, nous sommes retourné·e·s vers Ardara, où Charlie et elle nous avaient déjà promené·e·s en février (mais tout me laisse a penser qu’elle l’a oublié 🤭).

Objectif : marcher un peu mais surtout faire la sieste sur la plage au soleil !

On était armé·e·s de ce dépliant trouvé parmi les prospectus touristiques de notre appartement, et on a pris la route vers Donegal pour bénéficier en chemin du point n°15 : Ard an Amharc, Viewpoint on road to Donegal.

Nous avons quitté le bord de la baie de Donegal pour nous enfoncer dans les montagnes, et leur vastes étendues brulées.

A certains moments nous rencontrions tout de même des fleurs, toutes jaunes, et nous avons disserté sur leur couleur. C’est ainsi que j’ai appris que pour Tudi, le jaune des pissenlits était vulgaire et celui des primevères énergique, tandis que celui des jonquilles était pour moi rafraichissant et joyeux et celui des ajoncs, musqué.

Au cours de notre trajet, nous avons aperçu au loin quelque chose que nous n’avions pas réussi à identifier : une carrière ? Des logements sociaux ? Une usine ? Le mystère restait entier, et nous n’aurions la réponse que sur le chemin du retour…

Ard an Ratha (at last!)

En arrivant à Ardara (Ard an Ratha en irlandais, la ville appartient à un Gaeltacht), nous nous sommes garés pour repérer l’endroit où nous pourrions faire une petite marche.

On a finalement simplement fait un petit tour en direction du stade, qu’on a dépassé pour rejoindre le bord de mer. Pas de photo de l’endroit, on n’avait pas pris nos téléphones, mais il faut vous figurer un genre de terrain vague naturel, avec un chaos de rochers, de tourbe, d’ajoncs, et, en se rapprochant de l’eau, de déchets charriés par la marée : botte en caoutchouc, fausse rose, lampe torche…

Il faisait chaud et beau. J’ai enlevé mon pull puis remis mon écharpe car on m’a récemment fait remarquer que tous mes débardeurs étaient usés jusqu’à la corde et globalement transparents. Une fois n’est pas coutume, je n’ai pas eu envie d’indisposer les passant·e·s, et j’ai protégé les irlandais et irlandaises que nous croisions de l’exhibition de mes seins…

Tudi a eu soudain très envie d’une glace.

Tout à coup, comme par magie (true story), nous sommes tombé·e·s sur le Young General Store, à côté de l’église méthodiste.

Nous avons acheté 2 magnums à la vanille, tapé la discute avec l’épicier et dégusté nos glaces sur le champ, au soleil, dans le cimetière.

Narin & Portnoo Beach

Puis nous avons filé vers la plage de Narin. C’était marée haute, nous n’avions donc d’autre choix que de faire la sieste. En effet, l’île d’Inishkeel n’était plus accessible à pied. Oh… zut alors.

On est repartis vers 19h30, lors que le soleil était déjà bien bas. On a profité du coucher de soleil sur les montagnes dans la voiture.

Sur le trajet du retour, nous avons légèrement modifié notre itinéraire. Ce qui nous a permis d’élucider l’énigme de l’aller. Je vous laisse avec cette image et cette vue satellite du Croagh Caravan Park et je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures !

Notre épopée

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